La scène est gravée dans la mémoire de Gaëlle Fasciaux : les bras croisés, elle s’assit dans le grand bassin installé au milieu de l’église Saint-Léger de Lens, dans le nord de la France. Puis elle tomba à la renverse et se laissa submerger. Pourtant, personne n’aurait pu prédire que la puéricultrice de 37 ans originaire de Sallaumines serait baptisée par immersion à Pâques. « La religion était pour moi très loin », a-t-elle déclaré. La mère de deux enfants avait grandi dans une famille athée.
C’est son fils qui s’est intéressé pour la première fois à la religion catholique vers l’âge de 10 ans et a voulu aller à la messe. Puis Fasciaux sentit « sa propre foi grandir », se mit à prier « sans s’en rendre compte » quand les choses n’allaient pas bien, et finit par entrer au catéchuménat – une formation de deux ans proposée par l’Église aux adultes, appelés « catéchumènes ». » pour les préparer à recevoir les sacrements d’entrée dans la vie chrétienne, dont le baptême. Affectueusement surnommée « Sœur Gaëlle » par ses amis et sa famille, surpris de la voir se lancer dans le christianisme, elle s’est fait baptiser avec ses deux enfants, aujourd’hui âgés de 17 et 15 ans. Depuis, la messe dominicale est devenue un rituel familial.
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