Le gouverneur d’Alep et les forces du régime s’enfuient de la ville, selon un groupe de surveillance
Le gouverneur d’Alep, la police et les services de sécurité se sont retirés du centre d’Alep et se sont enfuis vers le sud-est, dans la région d’Al-Safirah, a déclaré aujourd’hui l’Observatoire syrien des droits de l’homme.
Leur retrait présumé intervient alors que le groupe de surveillance rapporte que le groupe militant Hayat Tahrir al-Sham contrôle désormais la « majorité de la ville ».
Une vidéo vérifiée par NBC News montre des rebelles syriens près de la citadelle d’Alep, au centre de la ville.
Un homme s’adressant à la caméra dit : « Bienvenue les gars. Nous sommes les premiers arrivés ; nous sommes les premiers conquérants. »
Ce qu’il faut savoir sur les gains soudains des rebelles dans la guerre de 13 ans en Syrie et pourquoi c’est important
La guerre civile en Syrie, qui dure depuis 13 ans, est revenue sur le devant de la scène avec une offensive surprise des rebelles sur Alep, l’une des plus grandes villes de Syrie et un ancien centre d’affaires. Cette poussée est l’une des plus fortes des rebelles depuis des années dans une guerre dont les effets déstabilisateurs se sont propagés bien au-delà des frontières du pays.
Il s’agit de la première attaque de l’opposition contre Alep depuis 2016, lorsqu’une brutale campagne aérienne menée par des avions de guerre russes avait aidé le président syrien Bashar Assad à reprendre la ville du nord-ouest. L’intervention de la Russie, de l’Iran, du Hezbollah allié à l’Iran et d’autres groupes a permis à Assad de rester au pouvoir, dans les 70 % de la Syrie sous son contrôle.
La recrudescence des combats fait craindre la réouverture d’un autre front violent au Moyen-Orient, à un moment où Israël, soutenu par les États-Unis, combat le Hamas à Gaza et le Hezbollah au Liban, deux groupes alliés de l’Iran.
Pour l’histoire complète, cliquez ici.
Les forces rebelles « contrôlent la majorité » d’Alep, selon un groupe de surveillance
Les rebelles islamistes ont pris le contrôle de « la majorité » d’Alep, la deuxième plus grande ville de Syrie, selon l’Observatoire syrien des droits de l’homme, un important groupe d’observation de la guerre.
Les combats entre les forces fidèles au président Bashar Al Assad et les militants de Hayat Tahrir al-Sham ont constitué une escalade significative des tensions régionales.
C’était la première fois que les forces de l’opposition assiégeaient la ville depuis 2016, lorsqu’elles avaient été chassées des quartiers est d’Alep lors d’une opération militaire dans laquelle les troupes syriennes étaient soutenues par la Russie et l’Iran.
Il y a quatre ans, un cessez-le-feu a mis fin aux violences les plus intenses, mais la nouvelle poussée des rebelles a bouleversé une période de calme relatif.