L’Italie renforce les contrôles sanitaires des passagers dans les aéroports en raison de l’épidémie de « Dise »

L’Italie a accru son alerte sanitaire en raison d’une mystérieuse maladie en République démocratique du Congo (RDC) qui a fait de nombreux décès. La maladie a été surnommée « Maladie X » dans les premiers médias. Les autorités sanitaires italiennes ont décidé de renforcer les contrôles dans les aéroports du pays pour les passagers en provenance de la RDC, comme le rapporte Zougla. Le ministère italien de la Santé a indiqué qu’il n’y avait « aucune raison de s’alarmer » concernant cette maladie inconnue, soulignant « une surveillance active et un contrôle constant en cours » avec « l’attention requise » mais « sans alarmisme », selon El Cronista.

La maladie, qui a causé au moins 80 décès en un mois, circule dans une zone reculée de la RDC. L’Organisation mondiale de la santé (OMS) a signalé près de 400 cas et 30 décès dans la zone touchée de Pangi, comme le note Il Tempo. Les symptômes de cette maladie non diagnostiquée comprennent un essoufflement sévère, de la fièvre, des maux de tête, de la toux, des maux de gorge, des douleurs musculaires et de la fatigue. Ces symptômes ressemblent à ceux de la fièvre hémorragique mais sont également typiques des syndromes grippaux et parainfluenza, selon Il Giornale.

La plupart des patients décédés de cette maladie sont âgés de moins de 18 ans, avec environ 70 victimes, en majorité des enfants de moins de cinq ans, comme le rapporte Il Foglio. L’épidémie a un taux de mortalité estimé à 8%, selon Avvenire. La zone touchée est parmi les plus pauvres de la RDC, avec environ 40 % de malnutrition, ce qui peut rendre les populations particulièrement vulnérables aux maladies, comme le souligne Avvenire.

« Nous avons immédiatement activé des procédures pour attirer notre attention dans les ports et aéroports », a déclaré Francesco Vaia, directeur général de la prévention au ministère italien de la Santé. « Ne sous-estimez jamais, mais ne paniquez jamais », a-t-il ajouté, comme le rapporte Il Tempo.

Des tests de laboratoire sont en cours pour déterminer la cause de cette maladie non diagnostiquée. L’OMS considère un agent pathogène respiratoire similaire à la grippe ou au COVID-19 comme origine possible, comme le rapporte Il Tempo. L’organisation n’exclut pas que la maladie non identifiée puisse être causée par une bactérie méningococcique ou une fièvre hémorragique, selon Adnkronos. Des résultats décisifs sont attendus des tests microbiologiques effectués dans un laboratoire de Kinshasa pour déterminer s’il s’agit d’une bactérie méningococcique, d’une fièvre hémorragique, d’une forme de grippe ou d’une nouvelle maladie, avec des résultats attendus dans 24 à 48 heures, selon Il Tempo.

Le ministre congolais de la Santé, Roger Kamba, a déclaré que la maladie est « un syndrome probablement grippal » qui fait des victimes, notamment chez les plus jeunes, comme le rapporte Il Tempo. Les autorités locales de la RDC conseillent à la population de se laver les mains avec du savon, d’éviter les rassemblements et de ne pas toucher les corps des défunts sans personnel soignant qualifié pour éviter une éventuelle contagion, comme le souligne Il Tempo.

L’épidémiologiste italien Roberto Burioni a exprimé son inquiétude sur Facebook en écrivant : « Étrange tableau clinique (anémie !), je n’aime pas ça. Pour l’amour du ciel, pas de panique, mais attention. Dans le monde moderne, comme nous l’avons vu, les virus se déplacent très vite », comme le rapporte Il Giornale. De même, Matteo Bassetti, spécialiste des maladies infectieuses, a commenté : « Parmi les hypothèses sur cette maladie mystérieuse, qui présente des symptômes de fièvre, mal de gorge, toux et anémie, il pourrait y avoir une fièvre hémorragique virale comme la fièvre hémorragique de Crimée-Congo ou Ebola. . Déjà connu, mais peut-être soutenu par un nouveau virus qui, nous l’espérons, sera bientôt identifié », selon Il Tempo.

Michael Osterholm, directeur du Centre de recherche et de politique sur les maladies infectieuses à l’Université du Minnesota, surveille l’épidémie en RDC. Il a déclaré : « Des cas comme celui-ci se produisent probablement plusieurs fois par an dans le monde », selon Zougla. Osterholm a noté que même si le taux de mortalité est impressionnant, « il ne semble pas augmenter de façon exponentielle », comme le rapporte Zougla.

L’OMS collabore avec le ministère de la Santé publique de la RDC pour enquêter sur la situation et a envoyé une équipe pour collecter des échantillons pour des analyses de laboratoire, en mettant en œuvre des mesures de première réponse telles que des activités d’enquête épidémiologique et de collecte d’échantillons pour des tests, comme l’a noté Il Giornale. L’organisation assure : « L’OMS partagera de plus amples informations sur les travaux en cours pour identifier la maladie dès qu’elles seront disponibles », comme l’a déclaré Adnkronos.

Les autorités de Hong Kong ont également renforcé les mesures de contrôle sanitaire pour tous les vols en provenance des centres de transit africains en réponse à l’épidémie, comme le rapporte RPP Noticias. Les passagers arrivant à Hong Kong en provenance de ces endroits sont soumis à des évaluations de santé rigoureuses pour empêcher la propagation de cette maladie non identifiée, selon RPP Noticias.


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Les autorités sanitaires italiennes soulignent qu’il n’y a aucune raison de s’alarmer. Le ministère italien de la Santé a déclaré : « Cette décision ne doit ni effrayer ni faire craindre le pire ; c’est seulement une précaution pour essayer d’éviter d’introduire le virus dans notre pays », selon Il Giornale. Giovanni Rezza, professeur d’hygiène et de santé publique à l’université Vita-Salute San Raffaele de Milan, a déclaré : « S’il était clair que l’ensemble de la population est sensible et que le mode de transmission était connu, cela constituerait une alarme », comme l’a rapporté par Le Giornale. Il a souligné : « Jusqu’à présent, faire des hypothèses était facile, mais pour le moment, beaucoup de choses ne sont pas connues », selon Il Giornale.

Matteo Bassetti a ajouté : « Le risque pour le reste du monde est très faible ; les connexions entre le Congo et d’autres pays ne sont certainement pas au niveau de celles avec la Chine », comme le rapporte Il Tempo. Il a également mentionné qu’un cordon sanitaire de l’OMS est en train d’être établi dans la zone touchée pour empêcher la propagation de la contagion, comme l’a souligné Avvenire.

Les autorités locales de la RDC conseillent à la population de se laver les mains avec du savon, d’éviter les rassemblements et de ne pas toucher les corps des défunts sans personnel de santé qualifié, comme le rapporte Il Tempo. Les autorités congolaises ont invité la population à rester calme et vigilante, selon Il Tempo.

Face à cette situation, l’Italie continue de suivre de près l’évolution de la situation. Francesco Vaia a souligné l’importance d’être vigilant sans provoquer de panique, affirmant : « Ne sous-estimez jamais, mais ne paniquez jamais », comme le rapporte Il Tempo. Le ministère italien de la Santé a ajouté : « Les autorités locales travaillent en étroite collaboration avec les autorités internationales », selon Il Giornale.

L’épidémie reste confinée à une zone reculée située à plus de 700 kilomètres au sud-est de Kinshasa, la capitale de la RDC, avec un accès compliqué, notamment pendant la saison des pluies, comme le souligne Avvenire. L’OMS travaille avec les responsables locaux du ministère de la Santé pour atteindre les zones les plus touchées, en menant des activités actives de recherche de cas, de traitement et de sensibilisation à des fins de prévention et pour identifier et signaler d’autres cas, selon Avvenire.

Cet article a été rédigé en collaboration avec la société d’IA générative Alchemiq