Le député du Likoud Dan Illouz : « La France agit contre les valeurs occidentales »

Le député du Likoud Dan Illouz a sévèrement critiqué la politique de la France au Moyen-Orient, en se concentrant sur son approche à l’égard d’Israël et du Hezbollah. Dans une interview avec Marie, Illouz a abordé la position complexe de la France dans la région, qui est devenue un point de discorde entre les nations.

« La France adopte une fois de plus une position qui contredit les valeurs occidentales qu’elle prétend défendre. Au lieu de condamner le Hezbollah, organisation terroriste qui menace la sécurité d’Israël et la stabilité régionale, elle choisit de dénoncer Israël, le seul État à se défendre contre le terrorisme. »

Illouz a souligné que cette approche révèle une faiblesse morale et une tentative d’apaiser les éléments radicaux, sapant les efforts d’Israël en matière de sécurité et de stabilité régionale. Il a également critiqué ce qu’il a qualifié de tentative « cynique » de la France d’éviter d’affronter les forces du mal, ajoutant : « La France a commis des erreurs similaires dans le passé. Nous devons nous demander : les dirigeants français se soucient-ils réellement de la stabilité régionale ou succombent-ils aux pressions politiques ? et une peur du changement ? »

La France aurait fait pression sur Israël pour qu’il accepte un cessez-le-feu au Liban. Selon les experts, Paris a menacé d’impliquer la Cour pénale internationale (CPI) en délivrant des mandats d’arrêt contre des responsables israéliens. Alors que de nombreux pays, dont les États-Unis, la Hongrie, l’Italie et l’Allemagne, ont déclaré que ces mandats n’étaient pas pertinents ou dénués de sens, la France a choisi de pousser la question, ses responsables déclarant qu’il s’agissait d’une « obligation morale » de demander des comptes aux dirigeants israéliens.

Interrogé sur l’influence de la France au Liban et sur l’impact de sa politique sur son statut de médiateur neutre, Illouz n’a laissé aucun doute : « La France a perdu tout droit de se qualifier de médiateur neutre. En condamnant Israël tout en évitant de critiquer le Hezbollah, elle abandonne son rôle et néglige les valeurs qu’il est censé défendre.

Le président français Emmanuel Macron aux côtés du Premier ministre libanais Najib Mikati lors d’une conférence de presse internationale en soutien au Liban, à Paris le 24 octobre 2024. (crédit : ALAIN JOCARD/Pool via REUTERS)

Selon Illouz, la France envoie un message dangereux au monde en ignorant la violence d’une organisation terroriste. Il a souligné que cette politique non seulement porte atteinte à la crédibilité de la France, mais signale également une faiblesse à l’égard des forces radicales, mettant potentiellement en danger la stabilité régionale. Il a appelé le peuple français – « une nation de valeurs et de principes » – à exiger des changements immédiats dans les politiques ratées de leurs dirigeants.

L’engagement de la France au Liban

L’implication de la France au Liban, parallèlement à ses accusations contre Israël, a porté atteinte aux relations bilatérales, notamment à la lumière de sa conduite lors des récentes guerres et de sa position sur la Syrie. Illouz a expliqué : « Les actions de la France nuisent gravement à ses relations avec Israël et à la lutte mondiale contre le terrorisme. Une politique qui fait pression sur Israël tout en s’abstenant de condamner le Hamas et le Hezbollah est non seulement immorale, mais aussi dangereuse.

Il a en outre noté que les appels à un cessez-le-feu lancés par la France, alors que le Hamas et le Hezbollah poursuivent leurs attaques, érodent sa crédibilité et compromettent la sécurité de l’Europe. Il a conclu avec fermeté : « Israël continuera à se défendre – même si la France choisit une fois de plus de se placer du mauvais côté de l’histoire. »

Le député Illouz a exhorté la France à changer de politique, à s’aligner sur les démocraties et à accroître la pression sur les forces terroristes qui compromettent la stabilité régionale.

Il a averti la communauté internationale que de tels échecs moraux pourraient avoir un coût élevé, non seulement pour Israël mais aussi pour l’Europe et le monde entier.