La police inondée d'appels concernant des contrefaçons d'œuvres d'art

La police inondée d’appels concernant des contrefaçons d’œuvres d’art


Au milieu d’une enquête policière en cours sur une maison de vente aux enchères de Thessalonique pour avoir prétendument vendu de fausses œuvres d’art, des appels ont afflué d’anciens acheteurs, tant nationaux qu’internationaux, désireux de témoigner.

Les héritiers d’artistes grecs ont également affirmé que les œuvres d’art saisies attribuées à leurs proches étaient des contrefaçons.

Lundi, deux des trois suspects arrêtés, âgés de 70 et 62 ans, ont été placés en détention provisoire, tandis qu’une femme de 42 ans a été libérée sous certaines conditions. Tous nient les accusations.

Le représentant de la maison de vente aux enchères, âgé de 70 ans, a déclaré qu’il pensait que les œuvres d’art étaient authentiques et qu’il avait reçu une commission sur les ventes. Son avocat insiste pour qu’il nomme des experts techniques pour vérifier l’authenticité des œuvres.

Plus de 2 100 œuvres d’art ont été confisquées, certaines prétendument attribuées à des artistes grecs de renom tels qu’Alekos Fassianos, Yannis Gaitis et Theophilos. Un historien de l’art a d’abord considéré certaines œuvres comme fausses, quelques-unes de George Sikeliotis étant peut-être authentiques.

La perquisition, menée la veille d’une vente aux enchères prévue, a permis de découvrir 123 pièces jugées fausses par le responsable des collections de la National Gallery. Les autorités ont saisi plus de 800 œuvres d’art vendredi et 400 autres samedi.