Pékin réduit les formalités administratives dans le but de stimuler les exportations de petits colis via les plateformes de commerce électronique, qui sont devenues un pilier essentiel des exportations et un moyen pour beaucoup de faire face aux défis nationaux tels que trouver un emploi rémunérateur.
Alors que la Chine a encouragé les géants du commerce électronique tels que Temu, TikTok Shop, AliExpress et Shein à défier des acteurs établis comme Amazon, les analystes affirment que le retour imminent de Donald Trump à la présidence américaine pourrait saper les ambitions chinoises de dominer l’espace mondial du commerce électronique.
L’Administration générale des douanes a adopté jeudi 16 mesures dans le cadre de sa dernière initiative visant à optimiser l’environnement commercial dans les ports chinois et à rationaliser le dédouanement. Cela fait suite au déploiement la semaine dernière de quatre nouvelles politiques visant à stimuler les exportations transfrontalières du commerce électronique, notamment la rationalisation des processus de déclaration d’exportation et la création de centres de retour de colis à l’étranger dans 20 villes pilotes.
En outre, il prévoit d’éliminer l’obligation pour les entreprises de déposer des plans auprès des douanes pour leur modèle commercial d’entrepôt à l’étranger, tout en permettant aux commerçants de regrouper les marchandises en vrac pour inspection et de regrouper les expéditions de manière flexible.
Les nouvelles politiques, qui devraient entrer en vigueur le 15 décembre, sont une bonne nouvelle pour Haoyue Gao, 22 ans, basé à Londres, qui pourra s’approvisionner en produits chinois à moindre coût.
Elle s’est lancée dans le commerce électronique transfrontalier environ six mois après avoir obtenu son diplôme, choisissant de vendre des ongles à pression en ligne alors qu’elle avait du mal à trouver un emploi à Londres et en Chine.